Nous fêtons conjointement, ce dimanche, les saints apôtres Pierre et Paul. L’Église, en effet, n’a pas voulu séparer dans la sainte liturgie ceux qui furent unis pour son édification ; unis à la fois par leur vie d’apôtre, mais encore par leur mort en martyrs. Les textes évangéliques lus aux deux messes de cette solennité nous donnent à comprendre deux aspects du charisme de Pierre, sur lesquels je voudrais attirer votre attention. Dans le passage que nous lisons à la messe du jour, tiré de l’évangile selon saint Matthieu, Jésus interroge les disciples : « Qui est le Fils de l’homme ? », demande-t-il ? Et les disciples répondent de façon assez détachée : « les uns disent ceci, les autres disent cela », un peu comme s’ils rapportaient les propos des uns et des autres, sans s’être fait leur propre opinion. C’est pourquoi Jésus renchérit : « Pour vous, qui suis-je ? ». Et là, c’est Pierre qui se lève et dit : « Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant ! ». Pierre n’était peut-être pas...
Voilà enfin venu le temps que tant parmi nous attendons depuis longtemps ! Ce jour, en effet, marque un tournant ! Pour beaucoup, il est le plus beau jour de l’année, c’est pourquoi il était attendu avec tant d’impatience ! Aujourd’hui, nous avons l’impression de recommencer à respirer, nous avons l’impression qu’une lumière nouvelle se lève sur toute notre vie et qu’une joie oubliée, à tout le moins perdue depuis longtemps, réchauffe nos cœurs. Ce dimanche, en effet, c’est l’été ! Et avec l’été viennent, bien sûr, les vacances. « Vacance », c’est un mot qui vient du latin « vacus », qui signifie : « vide ». On dit, par exemple, d’un poste non pourvu, dans une entreprise ou une administration, qu’il est vacant. La notion nécessairement corolaire à la vacance, c’est l’absence : « Vous cherchez quelqu’un ? Ah, il n’est pas là, il est en vacances ! ». Les vacances, c’est le temps bien mérité de la détente et du repos après le travail, certes. Mais c’est aussi le temps de la tentation...