Nous célébrons ce dimanche l’anniversaire de la dédicace de l’archibasilique du Latran, à Rome, placée sous le vocable du Très-Saint-Sauveur et aussi des saints Jean-Baptiste et Jean l’évangéliste ; et il peut être bon de nous demander ce matin ce qu’a cette église de si particulier, qui fait que l’Église universelle en célèbre ce dimanche la dédicace, car – que je sache – les romains, eux, ne célèbrent pas, le 23 décembre, la dédicace de l’église Saint-Jean-Baptiste de Solliès-Pont. Sur le fronton de la façade orientale de la basilique, sous le titre de sa dédicace, est indiquée la mention suivante : « omium urbis et orbis ecclesiarum mater et caput – de toutes les églises de la ville (de Rome) et du monde, la mère et la tête ». La basilique du Latran, en effet, se présente comme la première église du monde en dignité, et elle l’est réellement à deux titres. Par l’âge, tout d’abord, car c’est à son emplacement que, dès la fin de la persécution des chrétiens par l’empire romain, a...
À la source de tout raisonnement, il y a une interrogation primordiale : une question qui nous empêche de dormir. La question qui est offerte ce dimanche à notre méditation nous est posée par le psalmiste : « Je lève les yeux vers les montagnes, d’où le secours me viendra-t-il ? ». Ces montagnes, ce sont les difficultés qui nous entourent, et qui passent parfois pour des barrières infranchissables. En les regardant, en levant les yeux vers elles car elles semblent nous dépasser et excéder nos forces, notre cœur découragé se fait alors l’écho de cette plainte : « d’où le secours me viendra-t-il ? ». Le psalmiste apporte immédiatement la réponse : « le secours me viendra du Seigneur qui a fait et ciel et la terre ». Évidemment, nous n’attendions rien d’autre ; toute réponse différente, dans la Bible, nous aurait semblé très incongrue. Cependant, dans la réalité de notre vie quotidienne, la réponse ne semble pas toujours aller de soi ; nous préférons parfois, en effet, nous tourner v...